DOUBLE JEU
Tout m'échappe et tout s'enfuit,
Tout comme l'eau le temps s'écoule,
C'est le chaos dans l'infini,
C'est vous, c'est moi parmi la foule.
Sa main posée sur mon bras
Revendique la tolérance,
Peu m'importe l'anonymat
Du regard qu'elle me lance.
La folie a droit de cité
Mais je n'en ai aucun regret,
Avant ces nuits de liberté
Mes rêves lui appartenaient.
C'est double vie et double jeu,
La faute à qui ? Je ne sais pas.
A chacun d'assurer s'il peut
Les traces laissées par ses pas.