MELANCOLIE
Tristesse infinie d'un couchant
Dont les larmes d'un rouge sang
Habillent d'or les sapins
Qu'arrosent mes larmes sans fin.
Domine cette nostalgie
Réprimée, pourtant enfouie,
Mystérieusement présente
Face à un passé qui me hante.
Saules s'inclinant au ruisseau
La neige vous avez vêtus
Si lourd était votre fardeau.
Un jour elle vous a libérés
Quand vous-même n'y croyiez plus
La vie pouvait recommencer.