D'AUTREFOIS
Pâle silhouette ronde
La lune se faufile
Dans le courant de l'onde
Sous les bois se profilent
Ses lueurs argentées,
L'imaginaire s'en vient
Une soirée d'été
Passé qui nous revient.
Cette armée de lutins
Et autres personnages
Peuplaient nos nuits sans fin
Lorsqu'on ouvrait les cages.
Fantômes oubliés
Mais jamais disparus
En nos esprits liés
Ils se sont maintenus.
Ce peuple se déploie
Glissant dans la nature
Et affirmant ses droits
D'existence future,
Rester un peu enfant
Clé de l'imaginaire,
En défiant le Temps
Sous la clarté lunaire.
