COUCHANTS
S'en vient le crépuscule
Dont les tons se bousculent
En devenant obscurs
Ne restent que structures
Nuages déambulent
Et forces qui circulent
Se glissent alors les ombres
Autant de formes sombres
Naissance des pénombres
Que nos rêves encombrent
S'éveillent à la nuit
Un monde que l'on fuit
Pour l'absence de bruit
Pourtant la flamme luit
Les couchants la projette
Elle appelle à la fête
Pour certains une quête
D'autres perdent la tête
Symphonie de couleurs
Se déliant sans peur
Elles enchantent les coeurs
Lueurs scintillantes
