PRIERES INCONNUES

Pierres inconnues sous le soleil,

Les allées des tombes s'allongent,

Immobiles dans ce sommeil

Que, seule, l'éternité ronge.


Dans le repos de ces caveaux

Ne demeurent qu'absence et vide,

Et sur les stèles quelques mots

D'un passé, images arides.


Désertées même par la Mort

Ces étendues pourtant se peuplent

Lorsqu'en novembre, là encore,

Les souvenirs s'y recueillent.


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