PUISSANCE DE L'AMITIE
Je ne sais si tu te souviens
D'in temps qui m'apparaît ancien,
Dans mon coeur tombait la pluie
Et je m'enfuyais dans la nuit.
La lâcheté dans le silence
A fait naître l'indifférence,
Et pourtant sa voix dans ma tête
Certains soirs encore me tourmente.
A toi qui as su arrêter
Ces idées qui me traversaient,
A toi qui as trouvé les mots
Que l'on crie si fort et si haut,
A la main que tu as tendue
Et à ce sourire rendu,
A la chaleur et à la force
De l'amitié qui nous cimente.
Aux larmes dont je refusais
Le doux et paisible bienfait,
Aux colères qui me prenaient
Et que toi seule savait calmer.
Et demeure dans mon esprit
Cette présence et souvenir
Mêlée du sourire étonné
De qui parvient à oublier.