REGRETS TARDIFS
Ces monuments qui sont tombeaux
Sont émaillés de nos sanglots,
Statuaire d'éternité,
De créations sophistiquées
Où se mêlent les éléments
Luttant en vain contre le temps
C'est tout un monde qui repose
En ces lieux calmes où se déposent
Blessures et ombres d'un passé
Que chacun voudrait oublier
Si l'abandon était permis
A ceux qui poursuivent la vie.
Le froid dedans, le froid dehors
Ne nous rendra jamais plus forts,
Je pleure sur vous Inconnus
Qui, autrefois, avaient vécu.
Vos âmes s'en sont retournées
Dans un futur un jour donné,
Votre présence se ressent
Et se mêle au souffle du vent
Se pressent alors sur nos lèvres
Ces mots que transporte la fièvre.