
VERITE
La brume étend son manteau,
Comblant les creux dans un étau,
Modifiant le paysage,
Se glissant sur les rivages...
De ses voiles sortent les fées
Aux silhouettes éthérées
A peine visibles au sol
Se côtoient lutins et kobols.
Dans ces moments de rêveries
Nos pensées ainsi se relient
Jusqu'au moment où je te vois
Là-bas, au loin, je pense à toi.
Féérique jamais perdu,
Imaginaire jamais déçu,
Nous tenons ainsi en nos mains
Une façon d'aller sans fin.